Un an avec mon drone DJI Mini 4 Pro : bilan et perspectives
- Xavier Lucas
- 6 févr.
- 2 min de lecture
Il y a un an jour pour jour, je recevais mon DJI Mini 4 Pro, un petit drone de moins de 250 g qui allait m'accompagner dans mes explorations photographiques. Aujourd'hui, après une année d'utilisation au Canada, aux États-Unis, en Italie et en France, il est temps de faire un bilan.

Premiers pas et apprentissage
Dès les premières utilisations, le pilotage s’est révélé assez intuitif, grâce aux nombreuses assistances de vol du DJI Mini 4 Pro. Cependant, il a fallu un temps d'adaptation pour maîtriser les mouvements fluides et éviter les saccades dans les vidéos. Une autre difficulté a été la gestion des conditions météo : le vent peut vite devenir un ennemi redoutable pour un drone aussi léger.

Le choix du matériel
Pourquoi le DJI Mini 4 Pro ? Plusieurs raisons ont guidé mon choix :
Moins de 250 g : il échappe à certaines réglementations strictes applicables aux drones plus lourds. Par exemple, il peut être utilisé en agglomération dans plusieurs pays sous certaines conditions et ne nécessite pas d’enregistrement spécifique en France.
Qualité d’image : un capteur 1/1.3’’ capable de capturer des photos en RAW et des vidéos en 4K HDR.
Portabilité : un format compact qui permet de l’emporter partout sans alourdir mon sac photo déjà bien rempli.
Ce que le drone apporte en plus
L’usage du drone a véritablement élargi mes possibilités en photographie :
Une nouvelle perspective : voir le monde d’en haut change complètement la composition des images. Les lignes, les textures et les jeux de lumière offrent un rendu impossible à obtenir avec un boîtier classique.
L’accès à des lieux inaccessibles : certaines prises de vue, notamment en montagne ou au-dessus de l’eau, seraient impensables autrement.
Un impact narratif plus fort : en combinant images au sol et vues aériennes, on enrichit une série photo et on raconte une histoire plus complète.
Limites et défis
Malgré tous ses avantages, le drone a aussi ses limites :
Autonomie : environ 30 minutes de vol par batterie, ce qui oblige à bien planifier ses prises de vue.
Réglementation : même s’il est plus souple qu’un drone plus lourd, il reste soumis à des restrictions (exclusion de certaines zones, respect de la vie privée, interdiction de survoler des foules).
Conditions météo : vent fort, pluie ou faible luminosité peuvent vite limiter son utilisation.
Révolution, évolution ou simple gadget ?
Après un an d’utilisation, je me rends compte que le drone a changé ma façon de voir et de capturer certains paysages. Mais est-ce une révolution pour la photographie ? Ou juste une évolution technologique parmi d’autres ? Certains le verront comme un outil indispensable, d'autres comme un simple complément… et peut-être que pour certains, il ne change finalement pas grand-chose.
Et vous, que pensez-vous du drone en photographie ? Révolution, évolution ou gadget ?
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