La photo du Lundi: La pêche, un pilier de la vie sénégalaise
- Xavier Lucas
- 17 févr.
- 2 min de lecture
Depuis le premier jour de mon voyage photo au Sénégal, un élément saute immédiatement aux yeux : la pêche est omniprésente. Des longues plages de Dakar aux eaux plus calmes de Saint-Louis, en passant par les ports animés de Saly, de la Somone et de Mbour, cette activité rythme la vie quotidienne et fait vivre des milliers de personnes.

Le départ des pirogues
Dès l’aube, les pirogues colorées quittent la côte pour aller chercher en haute mer les précieuses ressources qui nourriront familles et marchés. Ces bateaux traditionnels, aux peintures vives et aux noms évocateurs, incarnent à la fois l’héritage culturel et l’endurance des pêcheurs sénégalais. Ils partent affronter l’Atlantique avec une foi inébranlable et une connaissance ancestrale de l’océan.
L’effervescence des marchés
Sur le rivage, l’effervescence est tout aussi marquante. Femmes et enfants attendent le retour des pirogues, prêtes à trier, nettoyer et vendre le poisson à même le sable ou dans les marchés locaux. Fumée et parfums s’échappent des fours traditionnels où s’opère le fumage du poisson, garantissant sa conservation pour l’exportation ou la consommation intérieure.
Une image de la réalité
Ma photo du lundi capture un instant de cette réalité : deux bateaux posés sur le sable au coucher du soleil, tandis qu’un filet de pêche repose en avant-plan. Cette scène illustre à la fois la sérénité et la dureté de la vie des pêcheurs sénégalais, suspendus entre espoir et incertitude.
Un hommage aux pêcheurs sénégalais
En parcourant le Sénégal, j’ai découvert bien plus qu’un pays où la pêche est un métier. J’ai rencontré une communauté soudée, un savoir-faire ancestral et une passion inébranlable pour l’océan. Cette photo est mon hommage à ceux qui, chaque jour, affrontent l’immensité pour nourrir un peuple et perpétuer un mode de vie ancestral.
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